L’insuline est la seule hormone qui permet d’abaisser la glycémie et maintenir ainsi la balance énergétique. Elle stimule le transport du glucose du sang vers les tissus cibles : le muscle, le tissu adipeux et le foie, favorise le processus de glycogénogénèse (stockage du glucose) dans le foie et inhibe la néoglucogenèse (fabrication de glucose à partie d’acide lactique, glycérol et acides aminés).

Après plusieurs années d’évolution, le recours à l’insuline est souvent nécessaire pour traiter les patients diabétiques de type 2 qui sont mal contrôlés. C’est une étape déterminante dans le vécu de la maladie. Le médecin doit annoncer sa décision sans banalisation, ni dramatisation et bien fixer les objectifs de l’insulinothérapie.

A la suite de la découverte du diabète, il est important de préparer le patient assez rapidement à l’insuline.

Les réticences des patients sont nombreuses :

    • peur de la douleur de l’injection
    • appréhension des contraintes
    • craintes de l’hypoglycémie
    • de la prise de poids
    • voire même de la nocivité de l’insuline.

Mais ces réticences sont dominées par le sentiment d’entrer dans la maladie grave. Il faut ainsi adopter une posture d’écoute active avec des questions ouvertes.

 

Il faut « Dédramatiser » l’insuline :

  • Permet d’améliorer l’état général (patient moins asthénique notamment)
  • Plus facile à adapter que les traitements par voie orale
  • Vie quotidienne plus facile à gérer
  • Evolution du matériel (facile à transporter, petites aiguilles)
  • Peu d’effets secondaires contrairement aux médicaments par voie orale